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Le grand mythe de la Polynésie : weekend à Bora Bora

  • Photo du rédacteur: Alaïs Pénasson
    Alaïs Pénasson
  • 10 nov. 2016
  • 14 min de lecture

Ia orana mes loulous !


Boudu ça promet d’être un vrai roman cet article, tellement de choses se sont passées pendant ces 3 jours à Bora Bora ! Je pense donc faire l’article qui suit en 2 parties ça sera plus aisé et moins long à lire, en plus ça vous laissera un peu de suspens entre les deux.


Pour commencer, Bora c’était une idée en l’air comme ça, nous étions à côté et forcément nous savions que c’était une valeur sûre. Lieu incontournable des jeunes mariés, nous, nous y sommes allés pour le fun ! Comme toujours, on ne fait jamais rien comme personne !


Nous nous sommes renseignés auprès de la compagnie aérienne Air Tahiti qui propose des formules avantageuses avec vol (A/R) + nuit d’hôtel + transfert de l’aéroport à l’hôtel. Et chaque nuit supplémentaire est à -50%. Ensuite il y a juste à choisir une catégorie d’hôtel : ça va de la pension familiale au 5 étoiles. On a opté pour du haut standing, étant en fin de séjour et quitte à rentrer sans un sou, autant que ce soit pour quelque chose non ! Notre choix s’est porté sur le Sofitel Private Island, établissement noté 9/10, situé sur une petite île privée (en plus, du meilleur côté de Bora), à 3min en bateau de l’ile principale, avec option demi-pension. Et en définitif, tout cette formule n’a pas été si onéreuse que ça (ça a un coût mais ça aurait pu être bien pire j’ai envie de dire, c’est déjà toujours moins cher que d’y aller au départ de la France) quand on y réfléchit bien. On ne s’en sort donc pas si mal pour 3 jours de rêve.


Avertissement avant la lecture : vous allez faire une cure de bleu au cours des deux articles qui suivent ! Mais ne vous inquiétez pas vous ne vous en écœurerez pas !


Bon voyage !


Vendredi 4 novembre, 4h50 du matin, le réveil sonne, douche et petit déjeuner avant de prendre le taxi en direction de l’aéroport. On montre notre passeport, enregistrons un unique bagage et rejoignons le tarmac où nous montons dans le petit avion d’Air Tahiti en direction de Bora Bora. Nous nous sommes placés à droite de l’appareil, ce que nous avons un peu regretté par la suite car, nous n'avons pas pu voir de ce fait toutes les iles que nous survolions. Il n'y a que Taha qui est apparue à mon hublot.


Un petit bout de Taha, l'île de la vanille


Mais j'ai tout de même aperçu Moorea en regardant à gauche chez nos voisins, un relief exceptionnel ! Et à mi-parcours, après avoir reçu un verre de jus (Rotui, le jus de fruit local, souvenez vous), nous avons pu apercevoir les coureurs du Hawaiki Nui Va'aa avançant à vive allure dans leur pirogue. Je vais vous en parler plus loin mais sachez déjà que c'est l’événement sportif de l'année et le plus réputé du monde. Patience, je vous explique ça en détail un peu plus loin.

Après à peine 50min de voyage, nous voilà déjà arrivés à destination. L'aéroport se trouve sur un motu (prononcé "motou"), c'est à dire sur l'une des petite partie de terre qui entoure l'ile principale. L'avion a donc du faire un demi-tour et c'est là que l'on a enfin pu voir l'île de nos propres yeux !


Voici des motus arborés

C'est là qu'on a atterri juste après la barrière de corail !

Le fait d'être dans un petit appareil fait qu'on sent bien plus l'atterrissage et le décollage, ça dépote ! Une fois à terre, j'ai été interpellée par la proximité immédiate de l'eau et la piste. Nous n'étions pas sortis du tout petit aéroport (juste un bâtiment avec une salle d'attente et un café), qu'il y avait quelques bateaux devant nous. Une dame nous a accueillis et couverts d'un collier de fleurs fraiches avant de nous inviter à prendre un bateau pour rejoindre l'hôtel. Nous n'étions que 4 à bord.


Premier contact avec l'eau du lagon.

La gardienne : femme à tête de poisson qui veille sur Bora à la sortie de l'aéroport

Direction le Sud Est de l'île

Vue sur quelques motus

Le bateau étant vitré, j'ai préféré me mettre totalement à l'arrière qui était ouvert, j'ai donc pu totalement apprécier la traversée sans aucun obstacle visuel. La couleur m'a littéralement captivée et estomacée, et encore je n'avais pas encore vu la suite ...

Le Mont Otemanu, que vous allez voir et revoir

J'ai pris plusieurs photos du mont qui comme vous allez le constater, change totalement d'apparence, selon l'angle duquel on le voit. Moi qui adore le bateau, j'ai été servie pendant ces trois jours.


A certain endroit, les fonds sont plus profonds, l'eau s’assombrit donc mais elle reprend vite des couleurs vives. Et ce sont des camaïeux de bleus qui se déclinent de manière infini.

Nous avons enfin atteint notre île, il ne s'agit pas d'un motu mais vraiment d'une île située entre l'île principale et les motus alentours.


Voici ce qui allait être notre résidence pour tout le séjour

A peine arrivés, nos bagages ont été pris en charge, et une hôtesse d'accueil est venue nous tendre des serviettes (j'ai cru l'espace d'un instant que c'était pour les mains, comme dans les avions), heureusement quand elle a dit "rafraichissante" j'ai compris que c'était pour le visage (ça aurait été un gros moment de solitude, rire). Puis elle nous a offerte des noix de coco fraichement ouvertes pour nous désaltérer (avec cette chaleur en même temps !) tandis que quelqu'un jouait du ukulélé tout sourire.


Ca ne semble pas mais ça pèse une tonne !

Elle nous a ensuite invités à nous asseoir dans le salon principal, sous un grand fare, pour signer quelques papiers et nous donner connaissance des activités proposées par l'hôtel principal et celui de l'île. Pour ne pas que vous vous y perdiez : nous étions au Sofitel Private Island, sur l'île privée donc, qui est rattaché au Sofitel Marara sur l'île principale, auquel nous avions aussi accès librement.

Des navettes à la demande permettaient de faire le vas et vient entre les deux hôtels donc.


"Sirotage" d'eau de coco, j'adore ça !

J 'en reviens aux présentations. L'hôtesse nous a ainsi parlé d'une " nuit romantique" organisée le soir même dans la limite des places disponibles (10 personnes maximum). alors oui l'intitulé faisait planplan et un peu film à l'eau de rose mais le contenu était plus intéressant. On a réfléchi un temps, se disant que ce n'était peut être pas raisonnable (c'était un coût supplémentaire imprévu), et puis mince on n'a qu'une vie, ce n'est pas de retour en France qu'on pourra vivre ça. Du coup on s’est inscrits. Nous avions rendez vous à 17h20 l'après-midi même.


Notre bungalow n'étant pas disponible avant deux petites heures, nous avons eu tout le loisir de visiter l'île et ses recoins bucoliques.


Vue sur l'Intercontinentale de Matira, l'une des plus belles plages de Bora

Coco fraîche

Coté bar, avec le salon proche d'un bassin de lotus

Coin détente

Nous avons commencé la visite par les parties communes, sous le grand fare se trouve le restaurant de l'hôtel, avec la réception et un billard. Puis le grand salon avec un bar qui donne sur le lagon. Nous avons grimpé quelques marches pour atteindre le point haut de l'île, appelé le Mont Chauve (où nous allions revenir plus tard). De là, on aperçoit le lagon dans toute sa splendeur où on trouve aussi de nombreux mobiliers pour se détendre et profiter du contexte


On distingue la délimitation océan / lagon, les vagues viennent s'écraser sur la barrière de corail

Les pilotis de l'Intercontinental (il y en a pas mal)

Petit coin détente

Nous allions être dans l'un de ces bungalows

Nous sommes redescendue pour profiter de la petite plage principale de l'hôtel. Du mobilier est mis à disposition tout comme les serviettes et le matériel nautique (pirogue, palmes, kayak...). On s'est essayés au paddle, c'est super dur de tenir debout sans basculer dans l'eau, mais c'est bon pour les abdos (rire).

L'entrée principale de l'hôtel

Ah les transats (en forme de feuille ou pirogue) confortables

Les alizées apportent toujours un peu de fraicheur

L'avantage d'être sur une île privée, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de monde, on était loin de se marcher dessus, ce qui est fort agréable. Il était 10h à peine et l'eau m'appelait, je ne me suis pas faite prier ! Quelle transparence, c'est effarant ! C'est surtout que la profondeur ne varie pas sur plusieurs centaines de mètres, même loin de la plage, j'avais encore pieds.

Aucun problème à aller dans l'eau quand on voit ses orteils. Les fonds marins ne sont couverts que de sable blanc écarlate et d'amas de rochers (les tâches brunes qui créent des nuances dans l'eau). Par contre attention aux oursins et aux soles qui se tapissent.

A peine rentrée dans l'eau tiède du lagon, j'ai été encerclée de poissons qui me tournaient tout autour et me suivaient à la trace. Ils m'ont à plusieurs reprises surprise, car ils me frôlaient, la sensation est curieuse et j'ai eu plusieurs fous rire.

Entourée par des dizaines et des dizaines de poissons

Ils sont drôles d'ailleurs ces poissons car leurs nageoires sont positionnées pratiquement sur leur dos, du coup on a l'impression qu'ils nagent sur le dos.

Nous avions terminé notre premier bain dans le lagon quand l’hôtesse est venue nous chercher pour nous conduire à notre bungalow sur pilotis.

Le ponton d'accès aux bungalows

Bungalow sur pilotis avec terrasse privative, vue et accès au lagon

Voici le bungalow de l'extérieur

Nous avons été éblouis à peine le pas de la porte franchi : une grande pièce avec un petit canapé, un hublot permettant de voir les poissons sous le bungalow, un mini bar et une cafetière Nespresso, puis un immense lit couvert de fleurs avec des mignardises et des souvenirs.

Comme dans les films !

Une très belle salle de bain avec plein de cosmétiques

Et une grande baie vitrée donnant accès à une terrasse comportant deux transats, idéal pour profiter de la vue incroyable sur le mont.

Ca allait devenir ma place favorite du matin

Comment vous dire ... J'étais dans un rêve éveillé ! Un cocon que pour nous deux, luxueux et confortable. Un vrai havre de paix. Ca change de la coloc ! On aurait pu se croire en lune de miel, ce qui nous a fait beaucoup rire d’ailleurs car le personnel nous appelait « Mme et M Jakobs » (rire). En même temps il faut dire que nous étions le plus jeune couple de l’hôtel si ce n’est de tous les hôtels de l’île même.


J'avais toujours cru que tout cela ce n'était qu'à la télévision et dans les reportages, je n'aurais jamais cru que ça m'arriverais de me retrouver là un jour.



Une grosse après-midi nous attendait. Nous voulions nous rendre à la plage de Matira, où aurait lieu l'arrivée du Hawaiki Nui Va'a. Marie Laure nous avait prévenus sur le fait, qu’il s’agit d’un des plus grands événements de la Polynésie. La pirogue c’est sacré ici, les hommes en font après le travail le soir et les jeunes apprennent à pagayer dès leur plus jeune âge à l’école. Ainsi, cette course de renommée mondiale se déroule sur plusieurs jours et passe d’îles en îles pour enfin se terminer à Bora Bora. Et le plus grand des hasards a fait que nous nous sommes retrouvés sur place le même weekend. Quelle coïncidence quand même ! Je voulais impérativement voir ça, un évènement local qui réuni aussi bien les habitants que les touristes.

Le ponton où on attend la navette, avec ukulélé pour ceux qui veulent jouer

Nous avons pris la navette pour nous rendre au Sofitel Matira puis nous avons marché un petit quart d’heure pour rejoindre la plage de Matira, réputée comme étant la plus belle de Bora Bora.

La traversée entre les deux hôtels ne dure que 3-4min tout au plus

L'hôtel Sofitel Marara

Durant cette courte marche nous avons pu observer à loisir le quotidien des gens d’ici : beaucoup discute dehors à l’abri du soleil, il y a des chiens errants partout, les enfants ne se déplacent qu’à vélo, on trouve des stands de nourriture à tous les coins de rues, les maisons sont très sommaires mais tous les jardins donnent sur le lagon, les gens disent bonjour et sourient très facilement … Bref la vie est tranquille ici, je ne dis pas que les locaux croule sous l’argent loin de là mais ils savent apprécier les petites choses de la vie et sont d’une gentillesse sans égale. La vie des îles quoi.

Plus nous nous rapprochions de la plage plus il y avait de monde et de voiture. Toutes les femmes portaient des colliers de fleurs ainsi que des couronnes. Certaines personnes s’étaient tracées des traits de couleurs sur le visage, symbolisant l’équipe qu’elles soutenaient.


Les buvettes locales

Quelle effervescence ! Il y a avait des gens partout partout sur la longue plage de Matira, aussi bien sur le sable blanc que dans l’eau. Il était 11h30, les premières pirogues n’étaient pas attendues avant 12h30. Un cortège s’était formé dans l’eau pour accueillir telle une haie d’honneur les coureurs.

Une journée idéale

Je suis allée me baigner, l’eau était un peu trouble car les fonds marins étaient incessamment foulés. Je me suis plusieurs fois blessée en marchant sur les coraux d’ailleurs.


J’ai fait comme tout le monde, je suis allée m’ajouter au cortège au milieu des locaux, tandis que la fanfare battait son plein. La première pirogue a surgit avec une demie heure d’avance. Des cris de joie ont retenti de toute la plage, les gens étaient surexcités, la coutume veut que l’on asperge d’eau les coureurs pour les encourager et les féliciter. J'ai fait comme tout le monde du coup. C’était grandiose cette ambiance festive, les fleurs des costumes flottants à la surface de l’eau turquoise et les gens remplis d’allégresse. J’ai adoré me retrouver au milieu de tout ça.


Le nombre de participant est de 400 au tout premier départ

M’approchant de la ligne d’arrivée pour prendre quelques photos je me suis retrouvée au milieu des deux pirogues gagnantes et j’ai pu constater à quel point les équipes étaient épuisées physiquement (en même temps ramer pendant 50km comme des fous, je n’ose pas imaginer la dépense énergétique). Apparemment les premiers de cette année ne changeaient pas des années précédentes. Ce sont les trois mêmes équipes toujours en tête de classement qui se partagent la victoire à intervalle régulier. Il n’y a pas que des locaux en tant que sportifs, il y a aussi beaucoup d’hawaïens et d’américains présents dans la compétition.


Cela porte bonheur de toucher les va'aa gagnantes

Nous avons vu toutes les pirogues franchir la ligne d’arrivée. Nous en avons profité pour manger des plats proposés dans les stands de nourriture (pas la meilleure nourriture du monde, c'était très gras mais il allait bien manger quelque chose). Il faisait tellement chaud que nous ne pouvions pas rester plus de 5min au soleil. Nous avions heureusement trouvé un petit coin sous un palmier nain, à l’ombre.


Posés

Nous avons repris le chemin de l’hôtel pour aller nous baigner. Ayant des masques et des tubas dans la chambre nous pouvions plonger quand nous le souhaitions. J’avais vraiment hâte de voir de plus près les poissons que nous pouvions observer à la surface. L’un des coloc nous avait prêter une pochette étanche pour filmer sous l’eau mais il s’est avéré qu’elle n’était pas si étanche que ça. Du coup, j’ai quelques vidéos mais rien qui rende bien par rapport à ce qu’on a pu voir en vrai.

Ca c'est de la piscine naturelle !


Tout le dessous de notre bungalow était truffé de poissons multicolores et de toutes les tailles, la raison : la présence de rochers couverts de quelques coraux, habitat naturel et réserve alimentaire des poissons. Un vrai bonheur que de se baigner dans l’eau si clair et de voir dans même pas 1m d’eau autant de diversité !

Je vous détaillerai tout ça un peu plus loin.

Tiens un gros poisson

Ma place comme je vous le disais

Il était déjà l’heure de se préparer, après avoir rédigé quelques lettres pour envoyer (oui je m’y tiens, j’ai toujours écris des lettres et je continue). Soirée romantique : donc on sort la robe, les talons et le maquillage. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas été coquette (l’une des dernières fois devant être quand je travaillais encore au cabinet d’avocats à Paris).

Je n'avais pas énormément de choix en terme de garde de robe (ce n'était pas utile pour la NZ)

Nous étions à l’heure au grand salon où attendaient déjà les 4 autres couples. Il a fallu migrer jusqu’au Mont Chauve (pas aisé de monter des marches biscornues avec 10cm de talons, ce n’est pas tout terrain, j’ai piqué une suée ! pas très glam tout ça). Une fois en haut, nous nous sommes installés sur les canapés disposés sur le belvédère recouvert de fleurs de frangipaniers pour l’occasion. Ce qui est bien c’est que chaque couple avait son intimité, ce n’était pas un rendez vous à 10 quoi. J’avais un peu peur de ça.


Sauvignon blanc néozélandais en apéritif

On nous a servi un (grand) verre de vin blanc (de Nouvelle Zélande). Oui nous avions troqué le champagne contre du vin, qu’on préfère. Le soleil était encore haut, il faisait chaud, on cuisait, surtout Rémy avec son haut à manches longues. On a longuement discuté, le vin est vite monté, on a regardé le vol d’un couple de hérons tandis que le soleil commençait gentiment à descendre. Il faut avouer que le point de vue était idéal pour observer le sunset. Quelques petits fours, quelques fous rires aussi, des moments d’émotions et voilà que la nuit était déjà tombée. Il n’était même pas 19h.

Un sunset éblouissant au dessus de l'Intercontinental

Qu’est ce que c’est chouette de ne pas savoir comment va se dérouler la suite. Nous connaissions le contenu des la soirée mais pas son déroulement. La suite était intitulée : « repas les pieds dans le sable ». Nous avons été conduits jusqu’à la plage principale qui avait été remaniée spécialement pour la soirée avec des tables aux nappes blanches et des torches enflammées. Un brin de musique en arrière fond, le vas et viens des vagues à deux mètres de nous et les pieds dénudés pour apprécier la fraicheur du sable. Ajoutez à cela un peu de vent. Le cadre idyllique.


Le vent soufflait un peu mais était tiède

Le repas s’est déroulé en plusieurs temps : mise en bouche puis spectacle de danse tahitienne un peu intimiste car chaque danseur venait tour à tour faire une prestation devant notre table. La danse tahitienne est très lente et gracieuse, c’est très différent de la danse marquisienne. J’aime bien, c’est doux à écouter et les danseurs sont toujours très souriants, heureux de pouvoir danser en hommage à la nature. Chaque geste est symbolique et signifie quelque chose. Ca doit être intéressant de savoir les déchiffrer.


Chaque plat était apporté tour à tour à chaque table : on a eu le droit à des St Jacques au pesto et crème anglaise salée à la vanille, une drôle de combinaison mais qui fait son effet, puis viande fondante pour monsieur et langouste pour moi (ce n’est pas le mieux pour paraitre distinguer au restaurant, c’est dur à couper au couteau et à la fourchette punaise, je ne suis pas faite pour les mondanités). Et en dessert un vacherin pour lui et une salade de fruits pour moi. Côté gustatif, c’était un peu léger pour une prestation de prestige et de qualité, on a été un peu déçus mais ça restait bon.

On s’est ébahis devant le déhanché lent et rythmé des danseuses qui ont une endurance de fer. Remarquable ! Le vent s’est plus fort, une petite laine a été nécessaire.


Les costumes changeaient à chaque danse


Plus on avançait dans la soirée, plus on prenait conscience de la chance inouïe que nous avions d’être ici. Il y a des gens qui ne peuvent s'offrir ce genre de séjour séjour qu’à 50 ans et d’autres qui n’en ont jamais l’occasion. Nous, 22 ans à peine et nous étions là au milieu de ces gens, jeunes et insouciants que nous sommes. Qu’est ce que je me sentais reconnaissante, tellement oui. Envers qui, je ne sais pas mais, en tout cas j’étais heureuse d’être là.


Le repas s’est terminé, chaque dame a reçu une perle en guise de présent de la part de l’hôtel (c’est un peu de l’autofinancement mais on s’en fiche, c’est sur le principe). Elle est très belle, et je compte bien m’en faire un bracelet. Car la perle de Tahiti est minutieusement sélectionnée et classée selon son apparence et sa qualité. Plus elle est ronde et lisse, plus elle est de qualité. Ce qui est le cas de ma perle, bien que petite. Mais qu’importe j’en suis très contente, ça me fera un joli souvenir. Toutes les femmes en portent au moins une dans les îles du Pacifique, c'est symbolique encore une fois.


Nous avons disposé pour rejoindre notre bungalow tout éclairé et joliment préparé par le personnel. On a trouvé une lettre et des macarons sur le lit. Que de petites attentions !

L’énorme lit nous faisait de l’œil, je commençais à fatiguer depuis 4h50 du matin !

Je clôture le récit de cette journée par le « ça farte » (de Brice de Nice) qui signifie « salut » dans le langage courant d’ici.


Ainsi s’achève cette première journée sur Bora Bora, je m’empresse de vous écrire la suite entre deux journées de travail pour vous faire partager un maximum de ces trois jours inoubliables sur cette île paradisiaque.


A très vite tout le monde !

Nana !

 
 
 

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