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Le petit village français d’Akaroa

  • Photo du rédacteur: Alaïs Pénasson
    Alaïs Pénasson
  • 6 sept. 2016
  • 4 min de lecture

Kia Ora la compagnie !


Vendredi 2 au matin, j’ai été doucement réveillée par les premiers rayons de soleil qui filtraient derrière l’un des rideaux du van, qui sont venus me chatouiller le nez. Le temps d’émerger doucement, de se lever, d’essayer de préparer le petit déjeuner au milieu des insectes et de nous préparer comme nous pouvions, puis nous prenions la route pour une grosse heure.


La météo était avec nous, un vrai plaisir de bon matin. La route juste avant d’arriver au village a commencé à grimper au milieu de petites montagnes toutes verdoyantes pour ensuite redescendre dans la vallée. On a eu un superbe point de vue sur la baie et la péninsule où nous allions passer la journée !


La baie d'Akaroa


Ca avait un petit côté « The Shire », la Contré dans le Hobbit, tout vert et luxuriant, avec un bras d’océan rentrant dans les terres. L’eau avait encore une fois une couleur hors paire. Je ne me souviens pas avoir vu d’eau bleu comme on peut l’observer chez nous, les bleus d’ici sont plus spéciaux je trouve. Ils se marient à merveille avec ce vert tendre.




La route bien que tortueuse était très plaisante. Nous sommes arrivés à Akaroa peu avant 11h. Un petit tour à l’office de tourisme pour connaitre les points importants à voir. A vrai dire le village est connu pour 2 choses :


1/ La tentative de colonisation de la péninsule par les français. Comme toujours, nous nous sommes pris la bourre avec les anglais qui ont cette fois ci devancé les colons français. Néanmoins ces derniers sont restés dans le village, d'où la présence d'un village "français" en NZ.


2/ Les croisières pour voir les dauphins Hector et nager avec eux.


Vue le temps, nous aurions pu nous offrir la croisière sur l’eau calme, mais à vrai dire nous avions déjà vu les dauphins à Kaikoura, je n’aurais pas dit non pour nager avec eux mais les prix étaient déjà moins attractifs et étant en fin de séjour, on fait un peu plus attention.


On a commencé par flâner dans la rue principale composée de petits cottages. Très sincèrement parlant le village n’a rien de français en soit, mise à part quelques drapeaux tricolores, quelques magasins aux noms et aux enseignes françaises ou noms de rue… Il y reste la marque de notre passage mais ça n’a rien de flagrant.


Bleu, blanc, rouge


La petite église catholique St Patrick


Et personne ne nous a parlé en français non plus. C’est plus pour le folklore donc. C’est l’attraction touristique en somme.






Du coup, ce n’est pas cet aspect que j’ai trouvé intéressant mais plutôt le côté petit village tranquille en bord de mer, très apaisant. On n’y a rien fait d’exceptionnel, on a seulement arpenté les rues, quelques magasins et surtout le bord de l’eau.



Le dwarf principal du village



Météo très agréable comme vous pouvez le constater


Après avoir pique-niqué au soleil, nous nous sommes rendus au phare à l’entrée (en arrivant de la mer) du village. Puis on a grimpé légèrement pour visiter le cimetière anglican et enfin revenir nous promener au bord de l’eau calme.



On sent que le printemps est là, les arbres sont en fleurs, les arbustes sentent bon et les fleurs révèlent leurs plus belles couleurs. Il faisait même très chaud, je dois reconnaitre. Encore une journée où nous aurons pris des couleurs (à force de conduire j’ai même les mains toutes bronzées !).





On s’est arrêtés prendre un café à « l’Escargot rouge », histoire de se poser un peu et de profiter de la terrasse, en plus il n'y avait pratiquement pas de touristes pour une belle journée comme celle-ci. Puis j’ai sorti mon tapis pour m’installer dans un parc public. J’étais très contente de ma séance, je m’essaye à de nouvelles poses, ça devient plus acrobatique mais c’est ça qui est sympa.


Puis on a fait chemin inverse pour emprunter la route en direction de Christchurch. On a dormi dans un free camping au bord d’une rivière. On s’est fait un énième copain : un gros chat noir avec de gros yeux ronds comme des billes, c’est Rémy qui le trimbalait comme sa peluche fétiche !


Le lendemain nous souhaitions visiter Christchurch qui est la ville la plus touchée par les séismes en Nouvelle Zélande. C’est assez fréquent il faut reconnaitre. La ville en ayant subit un très gros il y a quelques années, bon nombre de bâtiments sont en reconstruction. Il y a juste à voir l’état des routes, on comprend tout de suite. Je n’ai jamais vu des routes aussi « rabibochées » !


On s’attendait à visiter le centre-ville mais en arrivant on a découvert comme une gigantesque zone artisanale sans fin avec des concessionnaires, des magasins, des fastfood et j’en passe… On a juste croisé un parc. Qu’est-ce que j’ai été déçue je m’attendais à autre chose… On a donc fait notre lessive et nos courses puis on a tracé la route.


Les jours qui ont suivi n’auront été que de la route dans le but de revenir à Picton et de reprendre le ferry. Pourquoi cette traversée à nouveau ? Ben en fait parce que nous avons trouvé des acheteurs potentiels pour la voiture dans le Nord. Je les ai eus au téléphone pas plus tard que lundi matin. Normalement, nous devrions faire la passation le 18 septembre à Auckland. Tout est en bonne voie du coup. On passera un moment en leur compagnie pour échanger sur nos impressions et leur donner des conseils.


Ainsi donc, nous sommes arrivés à Wellington où nous avons passé une journée. Puis nous faisons maintenant route pour Eketahuna, où on a hâte de retrouver notre charmante petite famille kiwi !


Je vous écris dès que possible notre super journée à la capitale !


Portez vous bien mes très chers !


Xoxoxox


 
 
 

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