Départ de la Golden Bay : Takaka / Abel Tasman

Hello mes pious !

A l’heure qui est nous sommes le 20 aout, nous nous trouvons proche de Wanaka, il est 20h pratiquement et je suis dehors, près de l’unique multiprise qu’il y a dans ce camperground, pour écrire en avance mes articles (je dis avance, car je ne vais pas pouvoir les publier de suite, mais en retard car je suis vraiment vraiment à la bourre n’ayant pas eu le temps de passer à la librairie et de me pencher 5h sur le blog).

Il me faut donc remonter dans mon journal de bord pour vous raconter tout ce qui nous est arrivé depuis notre départ de la Golden Bay…

Nous avons donc quitté le domicile de Maureen, lundi 15 aout, aux alentours de 8h, après une photo de groupe devant les travaux réalisés et de chaleureux remerciements et embrassades.

Sur le départ mais avant une dernière photo et moment de complicité

Nous avions pour intention de nous rendre à la librairie de Takaka, pour qu’on puisse avoir un accès wifi (c’est là que j’ai enfin pu vous mettre en ligne mes articles sur la région). Ca nous a pris bien plus de temps que je ne l’avais imaginé (toute la matinée en fait). On a vite fait mangé sur le pouce puis j’ai fait un petit tour dans cette ville très baba cool hippie qui prône le 100% organique et qui affiche fièrement ses restaurants végétariens. On se serait cru en 68, c’était très drôle. J’ai beaucoup aimé le côté très artistique que l’on retrouve à chaque coin de rue ou de pan de mur. Voici quelques tags et créations que j’ai pu voir :

Flowers power

Même les restaurant sont peu communs

Ce mur là était vraiment grand

S’est alors posée la question du « qu’est ce qu’on fait » en raison d’une météo qui ne s’affichait pas très clémente sur Takaka… On a décidé de prendre les devant et de traverser la montagne (celle où nous avions rencontré la neige à l’aller), pour nous rendre au Sud du Parc d’Abel Tasman, départ officiel de la Great Walk. Ca risquait d’être short côté timing mais autant tenter le tout pour le tout, sinon on aurait passé notre chemin.

Fort heureusement pour nous, point de neige sur la montagne, bien au contraire un super ciel bleu qui nous a permis de profiter du large panorama qui donnait sur la vallée et le parc. On était loin d’imaginer un tel paysage à l’aller à cause de la neige !

On est arrivés au parking du parc, il devait être 15h, ça nous laissait au moins 2h avant que la nuit ne tombe. On a croisé quelques personnes sur le chemin, surtout des gens qui font le trajet pour la journée, comme on aurait voulu le faire.

La marée était basse mais nous pouvions observer l’eau turquoise des criques quand on descendait des chemins pour rejoindre les petites baies de sable jaune tendre. Un vrai délice en cette fin d’après-midi, seuls, sur ces plages qui l’été sont archi bondées et prisées. Là, on a pu scruter l’horizon tranquillement, profiter de l’air frais, de la réverbération du soleil sur l’eau et du va et viens des oiseaux…

L'arbre solitaire d'Abel Tasman, il pousse à même la roche !

On n’aura peut être pas fait tout ce qu’on aurait souhaité en 2h de temps mais c’était largement suffisant. J’arrête depuis quelques temps de me dire « ah ça faut absolument le faire, c’est à faire j’ai lu ! », ce n’est pas grave, il faut arrêter de vouloir comparer son expérience à celle des autres. C’est notre aventure et chaque chose que l’on découvre, quelle soit commune ou non au voyage d’autres personnes, définit NOTRE voyage à nous seuls et l’enrichit encore plus. Du coup maintenant, si on ne peut pas faire quelque chose à cause du temps ou du timing serré, je me dis que je suis déjà très satisfaite et heureuse de tout ce qu’on a eu la chance de voir jusqu’à présent, et que par conséquent il n’y a pas mort d’homme et que je verrai peut être quelque chose d’encore mieux plus tard.

Coquille Bay, où on s'est arrêtés pour profiter de la plage

Le sable est vraiment unique !

Notre très cher arbre solitaire

Ainsi donc une fois notre balade terminée, on a repris la voiture direction Nelson. On a assisté à un coucher de soleil spectaculaire sur les montagnes blanches. Le ciel était tout rose, une merveille ! On a fait des « grosses » courses avant d’acheter une pizza pour Rémy et une bouteille de blanc, que l’on a savourées devant la librairie avec internet en libre accès. Oui, ça c’est le luxe pour un backpacker ahah. Par contre, obligés de se cacher pour boire car tout lieu publique est en free alcool. Mais un petit luxe qui fait du bien.