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Cap Campbell et ses plages sans fin

  • Photo du rédacteur: Alaïs Pénasson
    Alaïs Pénasson
  • 24 juil. 2016
  • 5 min de lecture

Bien le bonsoir tout le monde !


Weekend assez mitigé depuis hier bien qu’on ait eu une semaine digne d’un mois d’août français : soleil bien rayonnant et t-shirt de sortie. J’ai même pris des couleurs pour vous dire !!! Par contre nos mains ont subi le dur labeur des vignobles. Mais tenons bon, il ne nous reste plus que 3 jours de travail et ça sera finiiiiiiii !!! Ouiiiiii ! En effet, la météo n’étant pas suffisamment plaisante pour aller à Kaikoura, nous remettons ça à jeudi-vendredi prochains.


Du coup hier je suis allée faire changer les pneus de notre petit Noah. Comme des milliers de kilomètres nous attendent dans le Sud (on estime, au bas mot, d’en faire 6000km), autant bien s’équiper. La chance nous a souri car j’avais pourtant demandé à ce que seuls les pneus de devant soient remplacés, on a eu la bonne surprise de constater que les 4 sont neufs désormais. Petite étourderie du garagiste qui nous arrange bien, on ne va pas s’en cacher. Ready donc à reprendre la route lundi prochain si tout va bien.


Donc, aujourd’hui ce dimanche, quoi de prévu ? En raison du temps très capricieux, rien n’était spécialement défini mais Cécile et moi sommes tout de même allées à Cap Campbell qu’on souhaitait faire depuis un petit moment déjà.


On a fait une grosse demie-heure de voiture avant d’arriver sur le parking de la marche. En fait le cap Campbell est un bras de terre, tel une virgule, qui donne sur une gigantesque baie. Nous savions qu’une route privée mène (normalement) jusqu’à un phare mais que ce dernier est uniquement accessible au public que par la plage. Autrement dit, il faut organiser sa sortie car cette fameuse plage n’est "piétinable" qu’à marée basse. Nous avons foulé le sable à 13h30, heure où l’eau était au plus bas pratiquement, nickel donc.


J’avais à peine ouvert la portière de la voiture que j’ai bien failli avoir le bras arraché ! Il y avait un de ces vents !!! Pas besoin de faire 3h de marche pour rejoindre le phare, en volant ça l’aurait fait tout autant !

Les falaises sont blanches ici, on ne dirait pas de la roche mais plutôt de la glaise en fait


Nous avons débuté notre petite balade sur une plage de minuscules cailloux tout ronds. C’est bien beau mais vraiment très dur pour marcher, c’est pire que le sable même car on s’enfonce facilement. Ça donne la sensation de, non pas pédaler mais marcher dans la semoule j’ai envie de dire. C'est-à-dire, faire du sur place. C’est épuisant.


On a commencé par traverser un champ d’algues rouges échouées sur la plage à cause de la marée basse, mais localisées qu’à un endroit précisément. On a pu admirer le vol des oiseaux se laissant porter par les rafales de vent, trouver des ormeaux (souvenez vous, ces coquillages arc-en-ciel), marcher sur les rochers, profiter de l’air tiède (oui curieusement il ne fait pas froid du tout en ce moment, pourtant on est en plein milieu de l’hiver !)…


Éponge de mer orange fluo

Qu'est-il ? aucune idée... Un genre d'héron je dirais

Un ormeau

On arrivait même à voir l’île du Nord encore une fois au loin. On a pu voir différents types de roche au même endroit, toute érodées différemment par le temps et l’eau. C’était même très artistique.



Preuve d'une activité géologique très forte dans les environs


Après avoir dépassées une première falaise, nous avons pu longer la plage en marchant à travers des une mer d’herbes folles se balançant au gré du vent. Ca avait un petit air de Bretagne j’ai trouvé, avec au loin le phare du cap, rayé noir et blanc.





Derrière nous, le ciel est devenu noir, menaçant, Blenheim devait être submergé par la pluie à ce moment, et ça n’allait pas tarder à nous arriver. Mais heureusement, le vent a poussé les nuages vers les terres, on n’a donc reçues que quelques petites gouttes mais sans mal.


Hummm la grosse averse en approche


Nous avons dépassé une deuxième falaise après laquelle nous nous sommes arrêtées pour profiter du moment. A vrai dire, le phare était encore loin, nous nous enfoncions beaucoup dans le « sable » et le vent était vraiment violent. Nous n’avons pas poursuivi plus loin mais sommes tout de même restées un moment assise à discuter au soleil.


On aperçoit (très légèrement) le phare à gauche




Le retour promettait d’être plus dur encore et plus long. Il a fallu braver le retour d’une averse et les rafales de vents qui nous battaient le visage. La mer était vraiment déchainée, je n’aurais pas fait du bateau aujourd’hui même si j’en avais eu l’occasion. C’était à s’en rendre malade ! Mais que c’était beau. Là encore j’ai pensé aux côtes britanniques en regardant ce paysage.


Immense plage pour nous toutes seules, le rêve non

5min séparent les deux photos ci-dessus, le temps est si imprévisible ici


J'aime beaucoup cette photo, elle montre toute la beauté du lieu


Nous sommes revenues à la voiture non sans mal, ça aura été tout de même physique bien que nul comme dénivelé. Le soleil à nouveau éclatant nous offrait une vue sur la plaine alentour. Je n’ai pas pu résister à prendre des clichés. Encore une fois, l’arrêt en plein milieu de la route les portières ouvertes était de mise, il n’y avait personne.

Le plat total de la plaine, juste avant d'arriver à la plage


On a tenté de prendre la « private road » qui contourne toute la péninsule pour soit disant arriver au lighthouse (=phare). En fait il n’existe pas d’accès qui y mène réellement, la route mène seulement à des fermes mais on l’a toute de même et bien qu’un peu hésitantes à s’y engager car c’est privé, on ne regrette absolument pas notre petit écart. On a pu bénéficier de panoramas gigantesques !







La géologie de la Nouvelle Zélande est complètement folle, c’est incroyable tous les types de paysages que l’on peut trouver dans 5km². La preuve en est :

Juste sublime ! Toutes ces collines et ces montagnes vertes, la vue sur le lagon et l’océan, la lumière de la fin d’après midi… Tout était réuni pour que ça soit magique !



Et une fois que l’on a eu repris l’autoroute, il s’est mis à pleuvoir. Timing parfait !


Je pense que c'était la dernière sortie que nous faisions à Blenheim car d'autres coins nous attendent. Mais on peut dire qu'on connait bien les alentours de la ville maintenant. On en aura bien profité c'est sur !


On a d'ores et déjà notre prochain itinéraire pour notre nouveau road trip. Mais je vous en dirai plus dans un prochain article. Si tout va bien, vous aurez le droit à des photos de baleines, ce que j'espère vraiment.


En tout cas, je mesure chaque jour de plus en plus à quel point on est chanceux (bien que ça ne soit pas dû au hasard le fait qu'on soit venu en Nouvelle Zélande, on l'a provoqué) d'être dans ce pays exceptionnellement beau et riche en paysages. C'est juste fabuleux !


Promis, je me manifeste très vite.


Je vous embrasse fort mes chéris !


Cheers



 
 
 

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