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Road trip #1 : Puketi Forest

  • Photo du rédacteur: Alaïs Pénasson
    Alaïs Pénasson
  • 1 mars 2016
  • 3 min de lecture

On aurait pu dormir jusqu’à pas d’heure ce matin comme n’importe quel jeune adulte qui veut faire la grasse matinée, mais on a entendu le ranger qui déposait les papiers de registration sur les pare-brises de voiture. Ben levés du coup.

On a installé notre petite table dans l’herbe : café & tartines comme chaque matin avec le bruit des oiseaux autour. Des sons très différents de ceux que l’on peut entendre chez nous, ils sont très distinguables les uns des autres et très mélodieux.

Je me suis un peu renseignée : il y a le tui, le kokako, le bellbird et le koukoutai (j'en parlerai dans mon article sur la faune et la flore)

C’est très appréciable de les entendre de bon matin tout en rangeant nos affaires, en secouant la couette, en étendant nos serviettes… (les tâches matinales par excellence). Une sacrée douche froide histoire de nous mettre en jambes de bon matin et hop direction le Puketi nature trail pour une heure de marche.

A savoir que la forêt de Puketi est assez similaire à celle de Kauri Forest, on y aperçoit aussi des kauris majestueux et d'autres espèces admirables elles aussi, tout en profitant du chant des oiseaux.

Du coup, je ne vais pas décrire à nouveau la balade, je vais surtout vous parler du kauri car j'ai eu un peu de temps pour me documenter dessus et vous en dire plus.


A savoir que lorsque l'on commence n'importe quelle marche dans une forêt de kauris, on doit passer par ce portique un peu spécial :


Station de lavage pour chaussures de randonnée

Il s’agit d’une entrée obligatoire où l’on doit laver ses chaussures (propres ou non) pour éviter d’importer dans la forêt des éléments organiques étrangers ou venus de loin, susceptibles de contaminer la flore locale et de propager des épidémies. Le principe est simple, on frotte ses chaussures contre les gros hérissons râpeux verts et on passe les chaussures soit au jet d’eau soit sur un tapis imbibé de savon. Ce système se développe de plus en plus car ça ne prend que 2min et pourtant ça donne un sacré coup de pouce à la préservation des kauris. A savoir, qu’on y passe aussi à la fin de la randonnée.


Venons-en au kauri en lui-même…



L’Agathis australis est l’un des plus vieux conifères au monde, appartenant à la famille des Araucariacées plus exactement (cela ne vous parle peut être pas). Il est principalement localisé dans la partie extrême nord de la Nouvelle Zélande ainsi qu’en Océanie. Le plus large kauri existant actuellement est le Tane Mahuta (que l’on a vu à Kauri Forest rappelez vous) avec un diamètre de 4.6m (le record ayant été de 6m pour 65m de haut) et une hauteur de 52m.

Le kauri est considéré par les maoris comme une connexion avec le monde spirituel et leurs ancêtres, il joue un rôle important dans beaucoup d’aspect de la culture maorie : mythologie, évènements, rituels, guerre, art et vie quotidienne.

Lors d’évènements spéciaux, les troncs géants étaient utilisés pour créer de grands canoës de guerre ou de mer.

La gomme que produisent les kauris sous forme de suintements possède plusieurs fonctions : insecticides, allume torche, et aussi base de l’encre utilisée pour les tatouages faciaux.


Il fait assez sombre dans la forêt ce qui explique pourquoi le kauri s'étire vers le haut


La croissance du kauri requiert beaucoup de lumière, néanmoins il peut se développer dans une terre pauvre en nutriments. En revanche, il redoute la sècheresse.

La reproduction se fait via les cônes (que l’on a pu voir !) comme beaucoup de conifères.

Généralement, il n’y a qu’un seul et unique tronc, telle une énorme colonne.

Enfin, il est très fréquent d’apercevoir divers variétés d’orchidées et de plantes épiphytes perchées sur les branches des kauris matures


Voilà parenthèse cours de bio et de connaissance culturelle fermée.


Le sentier de randonnée


Après un petit somme, on aura tenté une deuxième marche mais qui aura tournée court à cause de la pluie, oui encore elle !

Fin d'après-midi dessin et musique avant de se mettre à faire un feu, les rangers ayant retirés les panneaux d'interdiction de feux de camp le matin même car la saison des fortes chaleur est passée, on a sauté sur l'occasion. On a galéré pour tout vous dire, le bois alentour étant détrempé, ça a été dur de maintenir le feu animé. Mais on y sera arrivés le temps de cuisiner.


Hé oui faut souffler pour que ça prenne


Un petit moment sympa près du foyer avant que les moustiques nous force à battre en retraite dans le van.

 
 
 

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