Road trip #1 : Mahinepua bay / Matauri bay
- Alaïs Pénasson
- 1 mars 2016
- 3 min de lecture
Dernière douche chaude avant bouh je ne sais pas ! Donc on la savoure.
Ce matin, le temps semble stable, il fait toujours gris mais on aperçoit davantage les iles au loin, c'est bon signe non ? Un bol de céréales devant les vagues avant de partir en direction de Mahinepua peninsula. Nous avons prévus d'y faire la marche de 2h qui mène de la baie jusqu'à la pointe de la péninsule. Beau programme de prévu donc.
Nous partons, légers, comme la chaleur est toujours aussi écrasante. On aperçoit un peu les iles se détacher en arrière fond et le tracé du chemin sur les falaises. Malgré la pluie fine qui commence à tomber, les cigales chantent. Etrange contraste. On suppose que ce track est magnifique par beau temps, comme l'eau est claire et qu'il y a pas mal de point de vue sur les plages et les criques alentours.


Mais voilà que la pluie se fait plus rude, on commence à être mouillés sérieusement, mais on tient. Ce n'est pas la fin du monde d'être mouillés, la question est comment va-t-on se sécher après en fait.

Comme d'ordinaire, il n'y a pas un chat, on peut se vanter de braver les éléments tout seuls.
La pluie s'arrête, reprend, on reçoit une nouvelle averse, ça se calme, bref on a eu le droit à ce petit manège pendant les 2h de marche. On revient à la voiture, contents tout de même car c'était sympa. En plus au loin on aperçoit un rayon lumineux, ah serait-ce un signe !?

Le faisceau de l'amélioration météorologique
Le temps s'améliore, on peut enfin faire sécher nos affaires et nous rendre à Mataouri Bay qui promet d'être jolie. On y pique-nique et nous y posons pour regarder les jeunes surfers de demain s'entrainer. Ca me donne envie d'essayer à l'occasion. C'est un peu comme le rugby ici, le surf c'est sacré.

Encore une fois on ne voit pas la baie sous son meilleur jour, mais c'est une autre approche du pays
Sur le parking, un local nous aborde pour savoir comment on trouve notre séjour, ce qu'on a fait, quels sont au plan. Ils ont cette tendance naturelle à aborder les gens facilement j'aime bien ça. C'est comme le fait de faire un geste pour te saluer même s'ils sont occupés à faire autre chose.
Le répis aura été de courte durée, la pluie reprend petit à petit. On a juste le temps de parcourir les 16km de route rocailleuse pour atteindre le campement de Puketi forest avant que le temps ne se gate. On ne peut pas dire, elle en mange de la route la voiture ! et pas des plus accessibles.
On trouve un emplacement dans le DOC sans problème, normal, il n'y a personne ! Par contre les emplacements sont pratiquement tous inondés, on essaye d'en trouvé un pas trop mal avec quelques cailloux histoire d'avoir un peu les pieds au sec. C'est presque inquiétant ce silence, bien qu'on entende quelques chants d'oiseaux au loin.
On goute à la douche extra froide ( je pense que pour l'instant c'est vraiment la pire que l'on ait pu avoir, même avant la rivière !) avant de manger un peu. Le soir venu, on a observé les étoiles malgré le passage de certains nuages de temps à autre.
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