Road trip #1 : Kauri Forest
- Alaïs Pénasson
- 23 févr. 2016
- 4 min de lecture
Bon, remis de nos émotions de la veille, on a profiter des installations du camping.
Pas d'eau potable par contre et ça m'inquiétais car on commencé à venir à bout d'essence et de jerrican d'eau. très curieux comment le camping fonctionnait. C'est une gestion dite autonome. En fait tout est mis à disposition : cuisine, sanitaires, poubelle (oui parce que jusqu'à présent, dans tous les endroits où nous sommes allés il était demandé de garder ses déchets avec soi, aucune poubelles donc). Il y a des enveloppes et une grille de tarifs affichée. On paye en fonction de ce qu'on a utilisé ou non au sein du camping. Puis on met l'argent dans l'enveloppe et on la glisse sous la porte de l'accueil qui est toujours fermée. En résumé, ça marche à l'honneteté des gens. Personne pour contrôler si on est venu ou pas, si on a payé ou pas, c'est basé sur la confiance. Comme quoi ça ne pourrait pas marcher par tout ce genre de chose, à commencé par chez nous...
Il y a le même principe avec les stands de fruits et légumes au bord de route : un étalage avec des denrées alimentaires et une tirelire pour mettre l'argent mais personne pour surveiller. J'ai envie de dire chapeau !
Bref, j'en reviens à nos moutons. Journée à Kauri Forest qui est inclue dans Waipoua Forest. Le kauri (Agathis australis) est un arbre, un conifère plus exactement, mais un peu particulier. Il est tout simplement gigantesque !!! Il grimpe à des hauteurs faramineuses ! La forêt en est remplie, mais la majorité se meurent, je ne serais pas vous expliquer pourquoi, mais une chose est sure les racines sont très fragiles malgré leur taille imposante.

25 à 30m de haut, on dirait pas
On a commencé par la Kauri walk, qui comporte trois itinéraires différents dans la forêt. On a fait les trois. Chacun est très bien aménagé : on circule sur des pontons de bois pour éviter de détruire les sols ou de détériorer les racines des kauris. C’est bucolique comme balade. C’est très calme encore une fois, il y a quelques chants d’oiseaux et de cigales. Un petite lumière tamisée et des arbres à foison de toutes les tailles et de beaucoup d’espèces différentes. Les fougères sont à l’honneur aussi, pas étonnant que ce soit le symbole de la Nouvelle Zélande. Il y en a de tous les types et de toutes les couleurs ! On a même vu la très célèbre fougère argentée, celle dessinée sur le drapeau kiwi.

J’ai adoré cette petite balade de 2h. On a pu admirer les Four Sisters, 4 kauris qui ont poussé extrêmement proches, on dirait les colonnes d’un temple c’est admirable. Le plus majestueux ça aura été le Lord of the forest, un kauri de 18m de circonférence, un monstre !!!!!! Je vous laisse admirer dans la galerie ce très beau spécimen. C’est fou toutes les plantes parasites qui se logent dessus, il y a même des arbrisseaux ! Enfin on aura fini par the King of the forest, un peu moins impressionnant physiquement mais qui part son âge nous a rendu admiratif : 2000 ans ! Incroyable ! il est superbe !
C’est vraiment un endroit à faire, j’ai trouvé cette matinée très riche en poésie et en réflexion sur la nature et notre impact sur l’environnement.

Ca vous donne une echelle (rire)
On a poursuivi notre route toujours en direction du Nord, ce n’est pas compliqué il n’y a qu’une seule route ! Point d’arrêt sur une aire de pique-nique avec vue époustouflante sur Omapere. Je ne m’en lasse pas de tous ces panoramas grandioses !

Sur l'aire de pique-nique

Le temps de mettre de l’essence à presque 2$/litre dans cette région et d’acheter de l’eau aussi. Et nous étions sur un nouveau chemin de randonnée avec vue sur l’embouchure entre la mer qui rentre dans les terres et une dune de sable géante, un peu comme la dune du Pilat.
Nouvelle végétation, similaire au maquis corse avec ces arbrisseaux tout tordus et les herbes folles. Le sable y était plus beige à cet endroit. Par contre le chant des cigales redoublait d’intensité quand on voit qu’elles sont grandes comme un pouce on comprend pourquoi ! On a descendu la dune pour aller explorer la plage. Seuls et encore seuls. On a croisé quelques pêcheurs de mer au grand bonheur de Rémy. Le vent toujours présent était le bien venu vu la canicule quotidienne.
Encore une fois une très belle balade ! J’avais prévenu Rémy qu’on allait en manger de la rando !



On est descendus sur cette plage

Retour au volant de notre Noah, on a traversé une « ville » où on s’est arrêtés à la recherche de fruits et légumes, pas très convaincants malheureusement, ils sont plutôt adeptes de la junk food ici, d’où une forte population en surpoids. On a donc continué de rouler, en montagne toujours au milieu des forêts de feuillus, palmiers, fougères géantes et conifères avant de nous arrêtés près d’une rivière dans des gorges pour manger et se laver. Oula que c’était froid mais il fallait vraiment qu’on se lave. C’était même plutôt drôle en fait !!! On a adoré. Repas tranquille toujours au bord de l’eau au milieu de nulle part.
On a passé la nuit ensuite dans un parc spécialement pour les campervans en pleine nature dans un cirque entouré de forêt et traversé par une rivière. On a pu observer un lever de lune, de pleine lune exactement avant de s’endormir sereinement et paisiblement.
P.S. : la connexion n'est pas assez bonne pour que je puisse ajouter beaucoup de photos dans la galerie (le poids des photos étant très lourd) je m'en excuse mais j'essaye de faire vite pour vous laisser admirer !
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